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Poncho et sac à dos
15 janvier 2012

De la côte caraïbe au centre de la Colombie

Carthagène est l’une des plus grandes villes de la côte Caribéenne. Ville et port en plein développement, la ville compte aujourd’hui environ 1,5 millions d’habitants. Cependant ce qui rend incontournable cette ville pour les voyageurs n’est pas cet essor économique, mais son centre historique de style colonial en parfait état. 

voyage 305 Derrière d’épais remparts se cache la vielle ville. Sa découverte est un véritable saut dans le temps. Les grandes battisses coloniales de couleurs chamarrées s’enchaînent sous nos yeux émerveillés. Des calèches proposent aux touristes d’effectuer le tour de la ville et si les enseignes des magasins ne nous étaient pas si familières (Zara, Desigual…) nous aurions pu nous imaginer quelque 200 ans en arrière.

Nous sommes logés dans le quartier de Getsemani, à deux pas du centre ville. C’est le lieu où les auberges de jeunesse se trouvent. Il s’agit aussi de bâtiments de style colonial, mais le fait d’être dans un quartier populaire rend le lieu encore plus magique, car il y a une vie, un souffle qui passe entre les murs et rend l’ambiance exquise (superbes graffitis, rassemblement nocturnes sur la place de l’église pour jouer au fout ou danser la salsa…), contrairement à l’ambiance feutrée et papier-mâché du centre ville historique.

Nous effectuons un tour de la vieille ville sur les remparts pour constater l’étrange contraste entre la modernité des constructions qui s’étendent alentour et le centre historique. En face d’une petite église, nous débusquons une boulangerie (pas française mais très DSC_0343bonne) : leurs tartes, pâtisseries et jus de fruits frais nous enchantent… Nous devenons en un instant de fidèles clients.

Fidèles oui, car nous nous sommes attardés un peu plus que souhaité dans cette belle ville de Carthagène. En effet, le genou droit de Marie ayant regonflé suite à notre traversée épique du Panama, il nous a fallu trouver un bon rhumatologue. Au final, nous repartons avec un genou toujours gonflé… Face la répétition des inflammations, la médecin n’a pas souhaité effectuer de nouvelle ponction (non salutaire si le genou en subit trop souvent) et a prescrit à Marie de la cortisone par voie orale pour faire fondre le gonflement (ce qui a plutôt bien fonctionné). Elle nous a aussi fortement incité à aller voir un spécialiste à Bogota pour résoudre le problème, bien trop « récurrent » à son goût.

Après trois jours dans la cité, le rendez-vous rhumatologue terminé, nous décidons de partir le lendemain matin une fois notre linge récupéré à la laverie. Mais là, l’impensable se produit et une coupure d’eau généralisée paralyse la ville et notre linge par la même occasion. Sans culotte, sans chemise, sans pantalon, nous sommes bons pour patienter un jour de plus… Heureusement nous avons recroisé par hasard Yoann et Lara, et passerons donc pas mal de temps à jouer au tarot, protégés du soleil. La chaleur dans la ville est tellement écrasante la journée qu’il vaut mieux vos se trouver à l’ombre pour affronter les heures chaudes…

Le lendemain matin, l’eau n’étant toujours pas revenue nous décidons de partir tout de même, avec nos guenilles et notre sac de linge sale, pour rejoindre Taganga.

DSC05799 Taganga est une petite station balnéaire, au bord de la mer des Caraïbes. Les constructions, certes en béton et pas très belles pour tout dire, n’ont encore rien à voir avec nos stations balnéaires et leurs grands immeubles en front de mer. Ici, l’esprit des îles souffle, et même si il y a un fort développement touristique, la folie ne semble pas s’être emparée des locaux. Taganga n’est pas encore Saint Trop’ et reste un petit village tranquille. Mais pour combien de temps ? Nous apprécions le lieu et l’air frais qui s’y trouve après l’étouffante Carthagène et regrettons aussitôt de ne pas être arrivé plus tôt. Notre court passage sur la côte (1,5 jours) nous permet tout de même de découvrir les fonds marins caribéens lors d’une plongée d’initiation.

Nous partons plonger dans la grande bleue avec une belle petite surprise. En effet, en Colombie, les baptêmes de plongée se font avec un moniteur pour 4 personnes dans l’eau, d’où une liberté de mouvement extraordinaire (rien à voir avec la Croatie et le moniteur IMGP1146vissé à la bouteille pour ceux qui l’ont vécu). Elise, Marie et moi avons donc tranquillement palmé pour découvrir de jolis coraux (pas aussi colorés qu’à Mayotte), de beaux poissons multicolores, une petite murène et de jolies rascasses.

Ravis de notre plongée, nous basculons vite dans le stress… Il est déjà 18h, nous sommes toujours sur l’eau et nous devons prendre un bus à 19h30 à Santa Marta.... Nous mettons donc un peu de pression aux instructeurs pour rentrer à bon port. Nous arrivons finalement à terre à 18h30 et après un changement express (j’en ai perdu mon maillot !), nous sautons dans un taxi pour rejoindre le terminal de bus de Santa Marta.

Nous sommes déçus de quitter la côte si rapidement car nous n’avons pas eu le temps de découvrir le parc naturel de Tayrona et ses richesses. Mais il nous faut être à Bogota le 30 décembre (pour ramener Elise) et nous voulons avoir le temps de visiter Medellin et la zone du café. On ne peut malheureusement pas tout faire…

Après 17h de voyage, nous arrivons finalement à Medellin le samedi 24 décembre à 12h. Ce soir c’est le réveillon de Noël et nous ne sommes pas très avancés sur ce que nous allons faire. Nous trouvons refuge dans l’hostel Kiwi, une usine à backpacker du Lonely Planet. Ce n’est pas le type d’auberge que nous préférons mais bon, il nous faut skyper la famille pour partager un peu avec chacun ce réveillon tropical. Magie de skype et de la vidéo, nous nous incrustons un petit moment dans les salons familiaux pour partager une bribe de nos chaleureux réveillons de Noël. Nous nous retrouvons un peu seuls et dépourvus suite à ces coups de fil et décidons de partir rechercher un restaurant pour réveillonner nous aussi. Finalement, nous le passerons dans un café-brasserie en compagnie de bouteilles de vins et de délicieux sandwichs !

DSC_0415Le lendemain, jour de Noël, nous décidons de visiter la ville. Ce n’était certainement pas l’idée du siècle puisqu’une grande ville un jour de Noël, c’est froid et un peu triste, il n’y a pas vraiment de vie, tout le monde étant en train de célébrer l’événement dans sa famille.

La ville avec ses briques de pierres rouges virant au rose sous le soleil a un côté toulousain, mais est encastrée dans la montagne et en beaucoup plus grand.

Le jour suivant, nous partons visiter Santa Fe de Antioquia. A deux heures de route, nous découvrons une charmante petite ville coloniale d’un blanc immaculé le tout perdu dans la montagne. A notre retour, nous profitons de l’obscurité pour découvrir Medellin de nuit avec ses superbes illuminations de Noël. La vie est de retour et les illuminations sont grandioses, de quoi nous donner une autre image de la ville avant de la quitter pour rejoindre la zone du café…  

David 

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Commentaires
E
Votre blog est super ! A bientôt et bises à vous deux depuis Paris. Vous savez où c'est ?
M
Un bisou au petit genou de Marie!
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